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«De notre monde emporté»
19,00
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Présentation
Sensible et nuancé, ce roman vient enrichir l'histoire littéraire de la désindustrialisation. Du début des années 1970 à la fin des années 1980, Narval travaille aux Chantiers navals de La Seyne-sur-Mer. Ce temps restera celui de sa jeunesse et de la construction de son identité ouvrière. Quand se répand le bruit de la fermeture des Chantiers pour des raisons économiques, ses camarades et lui entrent en lutte, sans cesser de pratiquer leur métier avec la même application, tandis que l'amiante empoisonne lentement leur corps.
Dans un subtil mélange de lyrisme et de sobriété, Christian Astolfi compose la chronique d'une existence qui traverse l'évolution politique et sociale de la France de l'époque, tout en révélant les désirs et les peines d'un homme habité par les rêves d'un père qui aura voué sa vie à ce monde emporté.
Un magnifique hommage aux ouvriers des chantiers navals de la Seyne-sur-Mer !
Narval intègre à 21 ans, comme graisseur, « la grande famille » des Chantiers navals de la Seyne-sur-Mer où travaille déjà son père comme ajusteur. Il y restera jusqu’en 1986, poussé vers la sortie suite à la restructuration de ce poumon économique de la ville, sous l’effet de la dégradation économique et malgré la mobilisation syndicale. L’auteur relate la lente mort sociale de ces ouvriers qui tenteront une reconversion si la santé leur en laisse le temps. L’amiante respirée pendant des années sera fatale à la plupart d’entre eux. Un roman puissant sur la désindustrialisation, le délitement social et la solidarité ouvrière qui nous fait entrer dans l’intimité de la vie des ouvriers en leur rendant un magnifique hommage.