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«Les Enfiévrés, Roman»
23,80
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Présentation
Candace Chen est une jeune Américaine d’origine chinoise discrète et introvertie. Elle habite à Manhattan dans un petit appartement et travaille pour Spectra, une entreprise d’édition qui fabrique des Bibles. Elle vit comme une vraie New-Yorkaise, dépensant le peu d’argent qui ne passe pas dans son loyer pour s’acheter des vêtements Uniqlo, des crèmes hydratantes Clinique ou boire des cafés chez Starbucks... Bientôt la fièvre de Shen, une épidémie venue de Chine, se répand à New York, puis dans tout le territoire américain. Cette maladie inconnue oblige les gens à répéter mécaniquement et à l’infini les gestes de leur quotidien — mettre la table, prendre un repas, essayer des vêtements… Devenus des zombies, ils meurent d’épuisement. Restée seule dans les bureaux désertés de Spectra, Candace voit New York se vider de ses habitants et se figer autour d’elle. Des palmiers se mettent à pousser sur Times Square déserté... Saisissant de réalisme, ce roman réinvente le genre post-apocalyptique et questionne notre rapport au travail et la solitude du monde contemporain.
Dans le genre post-apocalyptique, ce roman interroge l'évolution de nos sociétés alors que tout s'effondre avec l'arrivée de la fièvre Shen. A travers le parcours de vie personnelle et professionnelle de Candace Chen, nous sommes plongés au coeur de l'american way of life où tout est possible à condition de se fondre dans le moule, de reproduire à l'identique le modèle de réussite à l'américaine. La mondialisation y est décrite comme source de dangers dont l'aboutissement et la Fin, ruine irréversible du modèle, avec cependant un espoir d'une autre vie à imaginer. Dans un contexte de vies vides de sens, l'apparition de la fièvre de Shen piège indéfiniment les enfiévrés dans leurs souvenirs et les contraints à un mode répétitif des gestes de la vie quotidienne. Le récit alterne intelligemment entre la période précédent d'une année cette épidémie et l'actuelle où un groupe de 8 survivants s'organise. Cette jeune auteure a le talent de restituer l'état de nos sociétés à travers la parabole d'une épidémie qui rebat les cartes. Belle découverte !