Disponibilité sur le réseau des librairies Fontaine
«Le bon gouvernement»
10,30
Librairie
Disponibilité
Fontaine Auteuil
Fontaine Haussmann
Fontaine Passy
Fontaine Sèvres
Fontaine Victor Hugo
Fontaine Villiers
Présentation
Nos régimes sont dits démocratiques parce qu'ils sont consacrés par les urnes. Mais nous ne sommes pas gouvernés démocratiquement, car l'action des gouvernements n'obéit pas à des règles clairement établies. À l'âge d'une présidentialisation caractérisée par la concentration des pouvoirs dans les mains de l'exécutif, le problème n'est plus seulement celui de la « crise de la représentation ». Il est devenu celui du mal-gouvernement, dont il est urgent de comprendre les mécanismes pour instaurer un nouveau progrès démocratique. Ce livre propose d'ordonner les aspirations qui s'expriment aujourd'hui dans de nombreux secteurs de la société civile et dans le monde militant autour de ces questions en distinguant les qualités requises des gouvernants et les règles organisatrices de la relation entre gouvernés et gouvernants. Réunies, celles-ci forment les principes d'une démocratie d'exercice comme bon gouvernement. Pierre Rosanvallon Professeur au Collège de France, il a notamment publié, au Seuil, La Contre-démocratie, La Légitimité démocratique et La Société des égaux.
A Sienne, en Toscane, une fresque d'Ambrogio Lorenzetti recouvre trois pans de murs de la salle municipale illustrant les effets du bon et du mauvais gouvernement sur la population, la figure de la sagesse surplombant l'ensemble. Qu'est ce qu'un bon gouvernement ? Comment redéfinir la démocratie et réenchanter le rapport gouvernés-gouvernants ? Quelle place et quel rôle pour le citoyen en devenir dans nos sociétés contemporaines occidentales ? Rosanvallon tente de mettre en place une théorie démocratique de l'action gouvernementale, dont le pivot central serait une nouvelle éthique politique et un nouveau rapport gouvernant-gouvernés. L'auteur invite donc son lecteur à un parcours revivifiant et finalement optimiste, car porteur d'espoir. Bref Rosanvallon y croit encore et ça nous fait du bien. Il poursuit de main de maître sa réflexion débutée dans La société des égaux et Le parlement des invisibles, tous deux publiés au Seuil.