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«L'hymne à la joie»
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Présentation
Il commanda deux cafés et puis de quoi manger. Il fuma surtout. Une seule chose le tracassait vraiment : était-il encore quelqu'un ? Était-il encore déterminant dans la géopolitique du monde actuel ? Lui, Sigmund Oropa, ce chevalier insignifiant, parqué dans son placard de l'Office des fraudes de l'Union, à rédiger des rapports non contraignants sur de supposés détournements de fonds communautaires ? Il contempla la cime des arbres. Le ciel, les oisillons qui voltigeaient. Les acacias, les orangers, tout embaumait. En un sens, la situation n'était pas si désespérée. Il sentait qu'il avait eu raison de tenir tête à Angèle. Avec un humour délicat, Aram Kebabdjian dresse ici le portrait d'un fonctionnaire international, tiraillé entre ses vieux démons et son idéal de justice. Un conte philosophique et une plongée radieuse dans le cynisme de notre époque. L'Hymne à la joie est le troisième roman d'Aram Kebabdjian, dédié à ses ascendants d'Orient et d'Occident. Il a publié, aux éditions du Seuil, Les Désœuvrés (2015), une satire du milieu de l'art contemporain, pour laquelle il a reçu le Grand Prix du premier roman de la Société des gens de lettres, et Le Songe d'Anton Sorrus (2017).
Sigmund Oropa, travaille au sein de l'Office des Fraudes de l'Union. Alors qu'à 52 ans, lassitude et découragement le guettent, il se voit confier l'affaire épineuse des camps de déplacés en Grèce. Entre idéal communautaire et réalité bureaucratique peu efficace, l'opportunité se présente de servir son idéal de justice, malgré la pression des lobbies. Informé d'une preuve de corruption caractérisée pour la construction d'un camp sur une île grecque, il se rend sur le terrain pour mener l'enquête. L'auteur nous rend attachant ce personnage kafkaïen, errant dans la machine européenne, à la recherche d'une porte de sortie honorable alors qu'il doit composer avec le machiavélisme ambiant, la manipulation et l'hypocrisie, trimballant des ancêtres italiens peu recommandables. Elu d'une cause viciée, il est rattrapé par son passé amoureux, jamais soldé. Le style est incisif, la plume cynique et le verbe grandiloquent : nous sommes partagés entre compassion, empathie et agacement. Oropa est la métaphore de la mauvaise conscience de l'Union, noble ambition courant à sa perte !
Sigmund Oropa, travaille au sein de l'Office des Fraudes de l'Union. Alors qu'à 52 ans, lassitude et découragement le guettent, il se voit confier l'affaire épineuse des camps de déplacés en Grèce. Entre idéal communautaire et réalité bureaucratique peu efficace, l'opportunité se présente de servir son idéal de justice, malgré la pression des lobbies. Informé d'une preuve de corruption caractérisée pour la construction d'un camp sur une île grecque, il se rend sur le terrain pour mener l'enquête. L'auteur nous rend attachant ce personnage kafkaïen, errant dans la machine européenne, à la recherche d'une porte de sortie honorable alors qu'il doit composer avec le machiavélisme ambiant, la manipulation et l'hypocrisie, trimballant des ancêtres italiens peu recommandables. Elu d'une cause viciée, il est rattrapé par son passé amoureux, jamais soldé. Le style est incisif, la plume cynique et le verbe grandiloquent : nous sommes partagés entre compassion, empathie et agacement. Oropa est la métaphore de la mauvaise conscience de l'Union, noble ambition courant à sa perte !