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«Une femme remarquable»
20,50
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Présentation
Ma grand-mère a beau se transformer en personnage de roman, elle a néanmoins traversé les aventures que je lui prête. Les faits sont là. Le reste est en mon pouvoir, je me glisse dans le coeur de Mime qui se soigne avec les mots. Les femmes de ma famille sont infirmières ou institutrices, elles ont foi en l'utilité de leur métier. Éducation et santé : les deux ressources d'un pays qui va de Dunkerque à Tamanrasset. 1925. Dans l'écho joyeux des Années folles, Mime et Marius sont jeunes et amoureux. Ils ont tout pour être heureux. Très vite, Henri vient au monde, puis Simone. Lorsque la petite fille meurt brutalement, le couple est terrassé. La douleur hantera Mime toute son existence. Mais en dépit du chagrin, elle avancera coûte que coûte, traversant les années quarante, les aléas de son mariage, les rêves entrevus, et cette guerre mondiale qui jusqu'en Algérie saccage, épuise, affame.Fresque des années trente aux années cinquante, le roman de Sophie Avon raconte une Algérie lumineuse et l'itinéraire d'une femme forte, figure émouvante d'une mythologie familiale.
La narratrice, telle une nageuse archéologue plonge dans l'Algérie des années 30 et 40 : en apnée quand il faut évoquer les drames, les blessures et les fractures familiales, bercée par les doux flots quand la vie de ses ancêtres se fait paisible et confiante en l'avenir. Tout commence par l'aïeule, Germaine, figure de la mythologie familiale, née à Oran dans une bourgeoisie moyenne, ravagée par la perte d'une enfant âgée de 5 ans et disparue dans sa cinquantaine. La narratrice tente de combler les trous de la mémoire familiale entre 1937 et 1947, raccommode avec ce qu'on lui dit, ce qu'elle lit (journaux intimes, correspondances), ce qu'elle imagine, s'appuyant sur le fil de cette décennie où la guerre frappait tandis que ses grands-parents vivaient une tragédie intime. On sent tout l'amour que l'auteure ressent pour les siens disparus trop tôt et que la mémoire a pétrifiés.
La narratrice telle une nageuse archéologue plonge dans l'Algérie des années 30 et 40 : en apnée quand il faut évoquer les drames, les blessures et les fractures familiales, bercée par les doux flots quand la vie de ses ancêtres se fait paisible et confiante en l'avenir. Tout commence par l'aïeule, Germaine, figure de la mythologie familiale, née à Oran dans une bourgeoisie moyenne, ravagée par la perte d'une enfant âgée de 5 ans et disparue dans sa cinquantaine. La narratrice tente de combler les trous de la mémoire familiale entre 1937 et 1947, raccommode avec ce qu'on lui dit, ce qu'elle lit (journaux intimes, correspondances), ce qu'elle imagine, s'appuyant sur le fil de cette décennie où la guerre frappait tandis que ses grands-parents vivaient une tragédie intime. On sent tout l'amour que l'auteure ressent pour les siens disparus trop tôt et que la mémoire a pétrifiés.