Les Librairies Fontaine

Les Librairies Fontaine



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Date de publication
Éditeur
Actes Sud
Collection
Littérature espagnole
Nombre de pages
272
EAN13
9782330130442
ISBN
978-2-330-13044-2
QUAND ARRIVE LA PÉNOMBRE
De JAUME CABRÉ
Actes Sud
22,00
Présentation
Un enfant chétif sous la coupe de nonnes sadiques, un assassin venant à confesse se confier à sa prochaine victime, un voleur littéralement aspiré par le tableau qu'il s'apprête à dérober, ou encore un tueur à gages qui n'aime rien tant que le méli-mélo de danger, de mystère, de petites filles et d'aventure... : autant d'histoires qui, plutôt que décrire des scènes ou investir des lieux, se focalisent sur des situations singulières, sur des actes répréhensibles et sur la noirceur des âmes. Les protagonistes - tous des hommes, c'est à noter - sont pris par une rage irréductible, une passion dévorante ou un extravagant fatalisme. Leur conduite est dénuée de tout aspect dramatique. Ils tuent des épouses, des ennemis, des inconnus, des fillettes buvant du lait chocolaté... pour simplement balayer une complication domestique. Avec la virtuosité qu'on lui connaît, Jaume Cabré décline changements d'optique et ruptures de temps pour orchestrer une machinerie minutieuse qui place le lecteur dans la très délicate situation de voyeur. Impossible ici de trouver la moindre justification à l'exercice du mal, tout l'art de l'auteur consistant précisément à nous le rendre effroyablement ordinaire.
Le mot du libraire
28 janvier 2020

Nous connaissions le fameux texte de De Quincey, De l’assassinat considéré comme un des Beaux Arts. Il nous faudra maintenant compter avec ce recueil de nouvelles de Jaume Cabré, tout entier imprégné du même lien entre l’art et le crime. En virtuose de la langue, l’auteur du somptueux Confiteor nous embarque dans une danse macabre parsemée de contre-points et de résonances malicieuses à l’architecture baroque où l’être le plus banal peut être un monstre d’une subtile beauté, tant par son geste que par ses mots. Glaçant, troublant, souvent cynique, on ne peut s’empêcher à la lecture de penser à « la terrible, l’indicible, l’impensable banalité du mal » chère à Anna Arendt dont Cabré fait sienne tout en la transcendant par la poésie de sa langue acérée, jusqu’au final laissant le lecteur se demander « pourquoi les histoires de la vie finissent toujours par la mort, comme s’il n’y avait pas, pour toutes les choses, une autre fin possible. » Le poète catalan nous prouve admirablement une nouvelle fois que la Littérature en est une autre possible..
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